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BERLIN, ville de contraste 

 

             

   Dans notre découverte des grandes capitales européennes avec l'Amicale, l'étape est cette année consacrée à Berlin, ville de contraste où l'Histoire nous attend à chaque coin de rue.

Eclairés par un guide francais, berlinois d'adoption depuis des lustres, nous avons débuté notre découverte par un tour de ville complet, en bus, comme de bons touristes asiatiques, histoire de prendre la mesure de cette immense conurbation de près de 900 km2 soit 8 fois plus étendue que Paris pour 5 fois moins d'habitants.

D'où, peut-être cette impression de calme dans les rues, sans embouteillages, ni excitation urbaine avec, en sus, la présence soutenue d'une végétation abondante qui confère à cette ville un cachet très particulier.

        

 I-Un mur entre les hommes

Evidemment la première des découvertes, en évoquant Berlin concerne le souvenir prégnant du Mur, érigé dans la nuit du 12 au 13 aout 1961 pour mettre fin à l'exode croissant des  habitants du secteur soviétique et de la RDA vers les secteurs d'occupation américain, britannique ou francais  et donc vers l'Ouest.
La partition de Berlin, entièrement en territoire Est-Allemand est décidée, après les accord de Yalta en 1945.
Quatre secteurs indépendants, qui, 80 ans plus tard, dessinent toujours l'architecture de la ville.

      

             

      C'est devenu maintenant un haut lieu du tourisme berlinois et un support idéal pour les nombreux graffeurs  qui rivalisent dans la création artistique. Certaines scènes sont passées à la postérité, comme le baiser russe entre Léonid Brejnev et  Eric Honecker, photo d'un reporter de Match, immortalisée lors du trentième anniversaire de la RDA, le 5 octobre 1979 et reproduite en novembre 1989, après la chute du mur par un  artiste dissident russe, Dimitri Vrubel.

          

Mais le mur c'est aussi un mémorial, un lieu de mémoire aux 150 victimes  environ qui, en 28 ans ont perdu la vie en tentant de traverser ce "no mand's land" mortifère. De tous les ages et de toutes les orgines, ils ont en commun d'avoir voulu coûte que coûte rejoindre les terres de liberté et quitter la RDA.

   

   

En plusieurs points de la ville subsistent des pans du Mur de la Honte, entreposés au hasard des travaux urbains, et qui entretiennent cependant la mémoire collective  et le souvenir d'une période bien noire de notre histoire.
Dans toute la ville, l'emprise du Mur est toujours visible et matérialisée par un rail en laiton gravé ou une double rangée de pavés, sinistre souvenir de cette plaie urbaine.

  

  

Mais cette longue période de guerre froide se découvre aussi à travers deux sites, où quelques rares échanges entre l'Est et l'Ouest furent possibles après de longues négociations : le Pont des espions  et Checkpoint-Charlie. Et cette ambiance si particulière se ressent aussi avec la célèbre "Trabant", véhicule emblématique de la RDA.

   

                 

  

 II-Un lointain passé impérial

Heureusement d'autres découvertes, plus réjouissantes que l'histoire glacante des années noires du rideau de fer, nous attendaient dans ce séjour, avec la visite du château de SansSouci , palais d'été du roi de Prusse, Frédéric II, à Postdam, à 26 kms  à l'Ouest de Berlin. Construit en 1747 dans un style rococo, le roi y accueillait ses proches, dont Voltaire, qui y résida.

Ce palais, érigé sur une coteau de vignes, comprend 12 pièces richement décorées et des jardins d'agréments qui cascadent depuis la terrasse du château et servait de retraite au souverain qui pouvait s'y livrer à ses menus plaisirs loin de la Cour et de son protocole.

                   

    

    

    

Ajoutons aussi les visites de plusieurs édifices de la même période, le Palais neuf, le musée Barberini, le château de Sophie-Charlotte tous empreint de cette architecture impériale, un peu lourde et baroque, si éloignés par leurs dimensions et les 400 pièces du château  Neues Palais, voulu par Frédéric II pour impressionner le monde et lui montrer sa puissance.

  

  

Si éloignés aussi du romantisme de Sanssouci et son palais chinois.

  

Et bien sûr, la culture donnant faim, les agapes sont au rendez-vous et nous alternerons, au fil des jours, le repas sur un bateau, la brasserie allemande classique et les mets les plus typiques d'une cuisine riche et abondante que tout le monde a finalement apprécié.

    

      

 

 

  

 III-Le Berlin des temps modernes

Mais cette ville pétrie d'histoire, au centre de tant de turbulences au fil des siècles, est aussi une cité moderne, détruite puis reconstruite après la guerre, dont on peut arpenter les larges avenues et découvrir les édifices à l'architecture surprenante des années soixante. Par exemple,  le Humboldt Forum, un somptueux édifice, dont l'immense atrium central dévoile de belles facades néo-classiques inaugurées en....2021, après 17 ans de travaux !

En partie reconstruit (en béton) , et reprenant les facades du Château de Berlin, principale résidence des Hohenzollern, bombardé en 1945 et rasé en 1950, il est érigé à la place du Palais de la République, fierté de la RDA. C'est désormais un ensemble de musées, dont les dernière statues sommitales ont été posées pendant notre séjour.

        

Autre lieu chargé d'histoire, le Reichstag, incendié en février 1933, et rénové dans les années 60 reste un mélange réussi d'une architecture d'époque et d'un projet original très moderne, porté par l'architecte Norman Foster en  1995. Nous avons eu la chance d'y déguster un "goûter chocolat-gâteaux-Chantilly"  au sommet de l'édifice, avec vu sur Berlin et de monter sur la coupole en verre par ce double escalier hélicoïdal si particulier.

    

    

    

Ville de contraste certes mais aussi ville ouverte aux civilisations, même les plus anciennes.

Nous poursuivons notre visite sur l'Île aux musées, création récente où sont regroupés les cinq principaux musées de Berlin, la Alte Muséum (oeuvre du célèbre architecte Karl-Friedrich Schinkel ) le Nationalgalerie, le Neues Muséum où les collections anciennes, issues des occupations allemandes au Moyen-Orient à travers les siècles nous ont émerveillé. Le buste de Nefertiti et la statue de la reine Tiyi sont les deux oeuvres emblématiques de ce musée.

    

       

Mais le Berlin moderne, ce sont aussi ces immeubles aux styles si contrastés, entre le Berlin de l'Est et le Berlin de l'Ouest, entre les apports architecturaux de ces deux approches politiques où une forme de réunification apparait, amenant toujours le doute :  Sommes-nous à l'Est ou à l'Ouest ?

    

                 

                 

Notre déambulation dans le Berlin moderne ne pouvait occulter le fameux quartier des Granges où les cours intérieures entre les immeubles, tracés au cordeau, recèlent quantité de magasins originaux  et réputés. 
Par exemple, le magasin "Ampelmänn", qui commercialise tous les objets autour des deux symboles utilisés sur les feux de signalisations, en Allemagne de l'Est  le vert et le rouge, et qui ont été adoptés dans le Berlin réunifié.

    

    

 

 

 

 

  

 IV - Le Berlin des temps obscurs 

Il n'est pas possible de visiter Berlin, sans revenir sur cette triste période que fût l'avènement du IIIème Reich et les malheurs qui en découlèrent. Nous avons débuté notre séjour par la traversée émouvante du mémorial aux juifs assassinés d'Europe. Erigé en 2004, il comporte 2711 stèles, de surface identique mais de hauteur variée. De 0 à 4,70 mètres. Ce chaos de hauteurs est censée produire une atmosphère de malaise et de confusion, évoquant la perte de contact avec la raison humaine. 

Implanté sur un terrain disponible, ce mémorial jouxte la célèbre porte de Brandebourg, véritable symbole historique de Berlin. Erigée en 1791 dans le style néoclassique elle s'inspire des Propylées de l'Acropole d'Athènes.

    

   

Le monument faisait partie intégrante du Mur de Berlin et se situait entre les deux lignes de fortifications, dans la "zone de la mort". 
Séparant l'Unter den Linden ( sous les tilleuls ) célèbre avenue, plantée de tilleuls, côté Est et l'avenue menant à la colonne de la Victoire côté Ouest.

          La porte de Brandebourg en chocolat chez Rausch,. 

Cet arc de triomphe a été le théatre de beaucoup d'évènements au cours des trois derniers siècles, depuis Frédéric-Guillaume II, roi de Prusse, en passant parNapoléon qui déroba le quadrige comme trésor de guerre, jusqu'aux parades nazies du National-socialisme de sinistre mémoire.
 

        

Evoquons tout de même ce que fût la libération de Berlin le 2 mai 1945 par l'armée soviétique, au prix de lourds combats, rue par rue, qui fît 140 000 morts dans les deux camps. Nous avons trouvé les traces de ces féroces combats partout dans la ville. Triste période !

                               

Nous avons également passé quelques minutes au Stade Olympique où se sont déroulés les Jeux Olympiques de 1936, utilisés par le IIIeme Reich comme outil de propagande nazie, au cours desquels Jesse Owens, fort de ses 4 médailles d'or en sprint et saut en longueur, a ruiné la prétendue fable de la supériorité de la race arienne.

Moment poignant que de voir cette esplanade vide où trône encore les hampes heureusement vidées des sombres drapeaux de cette sombre époque.

       

 

IV - Le Berlin underground

Comment ne pas terminer ce voyage en évoquant ce qui fait de Berlin une ville à la mode pour les "Milléniums" et donc qui a pu nous faire apparaître comme un peu "has been" !

Parlons donc du Street Art, des expressions urbaines, de la culture alternative qui attirent dans cette ville cosmopolite les jeunes du monde entier.

A chaque coin de rue apparaissent les signes de cet engouement, avec la mode des stickers, petits autocollants créatifs disposés sur les panneaux, celle des sculptures miniatures, posées en tout lieu, également sur les panneaux directionnels, et enfin celles notoirement connues, dans le quartier de Kreuzberg, des tags, graffitis et autre pochoirs ou collages.

Cet art urbain par définition subversif et éphémère est aussi une expression de la vie Berlinoise dont les nuits bercées de techno et d'ambiance sulfureuses nous ont été interdites....trop tard on vous dit !

    

  

 

V - Conclusion

Vous l'aurez compris, un voyage passionnant, dans une bonne ambiance d'un groupe attachant et une ambiance bien sympathique.

 Et surtout l'accompagnement d'un guide exeptionnel, par sa connaissance sur de nombreux domaines, sa passion pour Berlin qu'il a su nous transmetre et sa gentillesse, sa disponibilité et son engagement.

Un hélvète francophone, (de La Chaux de Fond, comme Le Corbusier, peut-être à l'origine de son intérêt pour l'architecture), installé depuis 15 ans en allemagne. 

Qu'il en soit ici remercié. Le voici à côté de la statue de son architecte préféré, KF Schinkel (1781-1841)

 

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